de 1873 à 1914

artilleurs 1899 - collection privée

Premières campagnes...

Création du 38è RA en septembre 1873 avec l'aide du 5è, 6è, 19è et 30è RA.
En 1883 il devient le 38è RAC (régiment d'artillerie de campagne).

Avec les campagnes de :
- Extrême Orient (1884-1885)
- Madagascar (1895-1896)
- Maroc Occidental (1912-1914)


La caserne à Nîmes

A l’époque Nîmes était une ville de 80 000 habitants. On disait que c’était la ville où il pleut le moins. Le désagrément était le mistral surtout au printemps Elle possédait de nombreux monuments de l’époque romaine. Les arènes pouvaient recevoir jusqu’à 20 000 personnes. Nîmes était le point terminus de la ligne Paris –Clermont - Nîmes.

Pour les officiers célibataires ont trouvaient des garnis de 30 à 45 Fr.

Il y avait de grandes maisons de confections, et beaucoup d’établissement scolaire.

Les nîmois sont protestants et catholiques par moitié. Les soirées mondaines étaient nombreuses l’hiver, et il y avait aussi un théâtre et un casino.

 

 

Le champ de tir d’artillerie était organisé en terrain de chasse réservée, mais le pays n’était pas très giboyeux… 

composition en 1905


CORPS EXPEDITIONNAIRE MADAGASCAR :
Embarque à Marseille 140 hommes du 38è Artillerie en mai 1895, sur le Vercingétorix.
Désignés par voie tirage au sort et ainsi formés la 17è et 18è bie.

Combats de Tsarasaotra 29 et 30 juin :
A la suite des ses évènements, citation à l'ordre du Corps expéditionnaire notamment pour :
Capitaine CHAMBLAY, MdL LESAGE.
Pour faciliter la relève, un nouvel appel est fait auprès de volontaires uniquement.
Un dépôt de 100 hommes est constitué auprès du 38è RAC.
Les éléments de chaque dépôt seront réunis le 16 août.
La visite médicale précisera le départ de la garnison.

 

Légion d'honneur :
Capitaine PEYRONEL serv. géog.
Capitaines CHATON, BOVET,
De CARMEJANE de PIERREDON,
MARTIN, CREUSET


Médaille militaire :
MdL RIDARD, DEBOURGNEUF, BOUGEARD, CASTERAN, PETIT

 

Présence des bies n° 15, 16, 17 et 18.
Au camp Ankaboka, une rue est baptisée :
"RUE DU 38è D'ARTILLERIE."


La dernière batterie du 38è maintenue à Tananarive, rentra en France août 1896.
Le régiment aura la perte de plus de 300 hommes.
"Un officier du 38è RAC décrit un pays affreux où les effectifs fondent comme du beurre".
(Bibliothèque Malgache : Bulletin du Comité de Madagascar)

 

 

MAROC OCCIDENTAL :
Le 27 avril 1911, le Maroc demande le secours de la France qui envoi des troupes pour pacifier le pays.

 

Deux batteries furent désignées comme mission de pacification au Maroc. Il s'agit de la 3è et 6è (qui seront donc absentes de l'album photo de 1913 du régiment).
Concernant la désignation, " les 12 bies furent convoquées et par tirage au sort, 2 bies sont envoyées" - Auguste Arnaud.
 
 

Camp de Massillan d'entraînement